On part d’une figure de 4 cercles concentriques, dans lesquels sont inscrites 15 personnes selon le schéma ci-contre. La personne du centre (n°1) reçoit, selon la mise de départ, de 1.000 à 10.000 € de chaque personne située dans le cercle extérieur (n° 8 à 15). Dès qu’elle a reçu les 8.000 à 80.000 € elle sort et le cercle se divise en deux. Les personnes en position 2 et 3 deviennent à leur tour chacune la position 1 des 2 nouveaux cercles. Les autres personnes progressent aussi d'une position, et pour chaque nouveau cercle créé, il faut 8 nouveaux arrivants pour regarnir le cercle extérieur. Et ainsi de suite, les cercles se multiplient à l'infini, chaque fois qu'un n°1 récolte les 8 mises.
Bien que ce système soit présenté sous forme de cercles, la scission et la multiplication des cercles nécessite une croissance exponentielle du nombre de participants, comme n'importe quel système pyramidal.
Ce que l'on vous cache quand on vous explique ce système, c'est le nombre de gens impliqués au bout de quelques étapes, et c'est énorme, tellement énorme que cela atteint des chiffres qu'on n’arrive même plus à se représenter. Voici le calcul simple pour un système basique qui implique le recrutement de 2 personnes : à chaque pallier, on double donc le nombre de participants.
Arrivé au 20ème pallier, si tout le monde a bien joué le jeu, plus de 500.000 personnes ont touché de l'argent, et 524.288 personnes vont devoir recruter chacune 2 personnes soit 1.048.576 personnes... soit la population d'une ville comme Marseille, ou du département de l'Hérault. Ce genre de système atteint inexorablement un jour une limite géographique et démographique. Il n'y a pas moyen de gagner de l'argent avec ce genre de système s'il n'y a pas quelqu'un qui en perd en bout de chaîne. Il est vrai que ceux qui sont placés tôt dans la chaîne ont toutes leurs chances de multiplier leur mise, mais au détriment des 7/8ème de personnes qui ne reverront jamais la couleur de leur mise de départ.
(inspiré de l'article d'Armand Plumet sur infocomte.com que nous tenons à remercier, de même que Paul, anonyme)