Cet article de L'Indépendant (17 avril 2008) date un peu, mais il est intéressant dans la mesure où il a été initié par le Maire d'une commune rurale, c'est à peu près le seul écho que nous ayons d'un notable qui s'engage clairement sur le sujet (cliquez sur le lien pour le lire plus facilement)
L'article paru sur le site web n'est plus disponible, mais nous en reproduisons le début ici.
Édition du samedi 19 avril 2008
FAITS DU JOUR
D.R.
Organismes frauduleux implantés à Bugarach
Depuis juin 2007, des habitants de Bugarach et des alentours se font arnaquer. Ils entrent dans un cercle dit d’"abondance" : un système de vente pyramidale.C’est bel et bien une arnaque que dénonce le maire de Bugarach, Jean-Pierre Delord. Depuis juin dernier, des organismes frauduleux se sont implantés au sein même du village. "Ils sont au nombre de trois, voire quatre", dénonce une habitante. "Cela m’inquiète", déclare le maire. Il ajoute : "Des pauvres gens se font avoir. On leur fait miroiter des jours meilleurs". Une jeune femme, sollicitée par des amis, témoigne. "Je me suis vu proposer par des amis appartenant à l’un de ces groupes de participer à un cercle d’abondance. Ils m’ont expliqué la manœuvre en détail mais ne m’ont rien imposé". Selon la jeune femme, les personnes qui veulent entrer dans le cercle doivent donner une certaine somme dite "de départ" – jusqu’à 10 000 euros, ils demandent de plus petites sommes, maintenant, pour augmenter le nombre de participants ; le tout, en liquide – chaque adhérent doit parrainé deux autres personnes qui entre dans le cercle à leur tour – c’est à ce moment là qu’ils sollicitent amis ou proches – la somme "de départ" sera, selon les organisateurs, multipliée par deux, sinon plus. Au téléphone, des codes secrets sont utilisés pour demander l’argent. Les réunions de groupe se font chez un particulier, déjà dans la magouille. De 25 jusqu’à 50 personnes s’y réunissent. Beaucoup de parents d’élèves ou de personnes fragilisées par la vie, qui n’ont pas une situation sociale très florissante, se laissent embobiner. Ils ont confiance. (...)
La suite de l'article de Caroline Valenti figurait dans les éditions audoises de l'Indépendant du 20 avril 2008, si un de nos visiteurs a réussi à se le procurer, merci de nous l'envoyer sur la boîte contact.
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